OÏDIUM VIGNE
L’oïdium (Erysiphe necator) est l’une des maladies de la vigne les plus courantes. Il s’agit d’un champignon filamenteux microscopique se développant sur tous les organes verts. Également appelé « blanc », l’oïdium se propage aussi bien en temps humide qu’en temps sec.
L’oïdium est une maladie cryptogamique causée par différentes souches de champignons. Elle se manifeste par un feutrage blanc grisâtre qui recouvre les parties tendres de la plante, principalement les jeunes pousses, les grappes et les feuilles. En France, les attaques sont très fréquentes, toutefois, il n’y a pas de saison propice à la maladie.
Comme la vigne est une plante économiquement importante, les dégâts engendrés par l’oïdium peuvent être considérables en l’absence de protection. Dès l’apparition des premiers symptômes, comme des tâches huileuses (semblables à celles du mildiou) sur les feuilles, il sera urgent d’agir pour éviter l’irréparable. Et pour cause, dans un domaine viticole, les parasites détruisent les vignobles et altèrent la composition des raisins, puis des vins produits (acidité anormale, goûts de moisi, vin moins coloré, etc.).
Une fois que le risque oïdium est identifié, le viticulteur met en place des mesures prophylactiques. Ces dernières permettent notamment de limiter le développement des maladies de la vigne. Parmi les traitements les plus efficaces pour lutter contre l’oïdium, le soufre demeure en tête du classement. Fongicide naturel, il ralentit, voire stoppe, la croissance des champignons microscopiques. À noter que le soufre a aussi l’avantage d’être un répulsif contre certains insectes ravageurs des cultures (fourmis, punaises, cicadelle, phylloxéra, scarabée, etc.). Pour guérir les vignes, il est recommandé de couper les branches malades et de les brûler pour empêcher la propagation du parasite.
En revanche, afin d’éviter toutes contaminations d’oïdium, il est conseillé de réaliser en amont un traitement préventif. Cela consiste à aérer la vigne en donnant de l’espace aux plantations.